Comme ils ont coutume de le faire au tournant de chaque nouveau semestre, les représentants patronaux et salariaux des services de l’automobile ont défini à la fin du mois de juin leur agenda paritaire pour le second semestre 2022.
La formation professionnelle et la protection sociale figurent en bonne place dans cet agenda.
Les services de l’automobile en formation
Dans les prochains mois, comme ceci est bien souvent le cas dans les services de l’automobile, l’enjeu de la formation professionnelle va mobiliser les attentions paritaires. Ils doivent d’abord faire le bilan de l’activité de l’association nationale pour la formation automobile (ANFA), l’institution de formation de référence de la profession. Ils doivent également faire un point d’étape sur l’état des qualifications et certifications de la branche, afin de décider d’éventuelles évolutions dans ces domaines. Enfin, en fonction sans doute de ces différents bilans et points d’étape, ils vont définir les orientations professionnelles qu’il s’agit pour eux de promouvoir au sein de l’OPCO interprofessionnel Mobilités.
Parallèlement à ces échanges sur la formation professionnelle, les représentants des services de l’automobile vont devoir s’emparer de plusieurs enjeux liés à la protection sociale complémentaire. Comme ils le font tous les ans, ils vont d’abord arrêter les conditions de la reconduction du dispositif du capital de fin de carrière. En outre, les négociateurs patronaux et salariaux de la CCN ont prévu de définir les actions prioritaires financées par le fonds social IRP Auto solidarité prévention. Enfin, ils vont prendre connaissance des grands équilibres démographiques et comptables de leur régime professionnel de prévoyance.
La notion de salaire dans la branche
Outre ces échanges sur la formation et la protection sociale, les représentants des services de l’automobile doivent préciser la notion de salaire dans la CCN, puisqu’ils ont en effet prévu de s’atteler à l’interprétation de l’article 1.16 de leur socle conventionnel. Enfin, à côté de toutes ces négociations à proprement parler, ils vont continuer leurs travaux d’études et de communication. Afin de favoriser la valorisation des métiers de la branche, ils doivent établir les moyens et structures sur lesquels ils vont pouvoir s’appuyer. Ce travail pourrait contribuer à la réalisation du rapport annuel d’activité de la branche, également prévue durant le premier semestre.