Les organismes assureurs sous la houlette de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) externalisent presque tous leurs prestations critiques ou importantes. L’enquête publiée fin décembre par l’ACPR indique qu’ils sont 96% à le faire. Elle dresse ainsi un bilan des avantages et inconvénients de cette sous-traitance répandue et montre que les entreprises d’assurance sont bien souvent devant les institutions de prévoyance et les mutuelles en termes de conformité.
L’étude, reproduite en fin d’article, a été réalisée auprès de 86% des acteurs du marché de l’assurance et de la réassurance en France. Elle offre un état des lieux très instructif des principales activités critiques externalisées. Mais elle propose surtout une vision des travaux que les organismes assureurs doivent encore mener pour réduire les risques auxquels cette sous-traitance les expose. Car, oui, malgré un encadrement juridique de la pratique reconnu par l’ACPR, les organismes restent bien souvent vulnérables si un vrai problème survient. Leur réactivité et leurs moyens d’action sont bien moins amples s’agissant des activités sur lesquelles ils n’ont plus la main.
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