Les robots-conseillers en assurance vie passés au grill du devoir de conseil

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie les résultats d’une étude consacrée à l’utilisation de robots-conseillers en assurance vie. L’étude réalisée en partenariat avec Télécom Paris (principalement la doctorante Astrid Bertrand) tente de montrer quels sont les véritables impacts de ces outils pour les clients.

L’étude (reproduite en fin d’article) se place sur le terrain de l’assurance vie car de nombreux éléments entrent en jeu pour conseiller le client. La réglementation vise avant tout à protéger les titulaires d’un contrat d’assurance vie contre les conséquences potentiellement négatives des investissements qu’ils peuvent réaliser dans le cadre de leur contrat. Dans ce cadre, les assureurs proposent parfois des robots-conseillers censés faciliter la souscription et l’investissement financier. Mais l’utilisation de ces robots n’atteint pas toujours son objectif selon l’étude. Tout dépend de la façon dont le conseil final est délivré au client.

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