La publication, le 3 octobre 2025, du rapport de la Cour des comptes dédié à la “reconnaissance des maladies professionnelles” résonne comme une alerte majeure pour les acteurs de la protection sociale complémentaire (PSC). Au-delà du constat sévère d’un système public à bout de souffle et saturé, ce document met en lumière une réalité financière que les assureurs collectifs subissent de plein fouet : la porosité croissante entre le risque “professionnel” (financé par les employeurs via la branche AT-MP) et le risque “vie-privée” (financé par la Sécurité sociale et les organismes complémentaires d’assurance maladie, Ocam).

Pour les organismes de protection sociale complémentaire, ce rapport (entièrement reproduit en fin d’article) n’est pas seulement un audit administratif de la reconnaissance des maladies professionnelles. C’est la démonstration que la maîtrise de leurs équilibres techniques passe désormais par une réappropriation de la prévention grâce aux outils de branche qui sont à leur disposition.
Ceci est un contenu réservé aux abonnés.
Vous pouvez débloquer cet article en utilisant un jeton pour 30,53 € TTC soit 29,90 € HT.
Login if you have purchased