L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) organisait une matinée dédiée à la protection de la clientèle des banques et des assurances il y a quelques jours. Cette matinée très fournie met en lumière de nombreux point de progression en la matière. Plusieurs axes y étaient explorés avec le retour d’expérience des visites mystères destinées à évaluer les pratiques en assurance obsèques (support complet en fin d’article). Nous allons voir que les professionnels de l’assurance ne sont pas les mieux placés en termes de protection de la clientèle et que l’ACPR se veut pédagogue.
Dans son discours d’introduction, le vice-président de l’ACPR Jean-Paul Faugère met en lumière quelques éléments saillants des travaux de l’Autorité. Il s’interroge ainsi sur la pertinence des produits d’assurance dont le ratio S/P est inférieur à 20% : l’intérêt du client est-il vraiment préservé dans un tel cas ? Il rappelle qu’en “vie, comme en non vie, revenir aux fondamentaux est toujours utile : l’intérêt du client doit être central“. Son discours présente aussi l’occasion de rappeler que tous les maillons de la chaîne de distribution sont concernés par la protection de la clientèle. Or, M. Faugère rappelle utilement que la “gouvernance produit n’est pas un concept abstrait mais un processus opérationnel. C’est insuffisamment compris de certains“.
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