La mobilisation du 31 mars: nouveau combat contre la loi Travail

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat : FO

 

Le 31 mars doit être réussi et, d’après les informations qui nous remontent, il le sera. Réussir le 31 mars sera un point d’appui important dans notre mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi Travail. 

Les auditions que nous avons eues avec des groupes parlementaires montrent que nombre de députés sont, pour des raisons diverses, dans l’expectative. À chaque fois, nous exposons les raisons de notre opposition sur le fond (la philosophie générale de la loi) et le contenu précis. 

Certains syndicats, dont celui qui accompagne le gouvernement, l’appuient. Ils lui trouvent des vertus, dont la décentralisation de la négociation collective ou le référendum. 

Ce sont les mêmes qui, en osmose avec le Medef, veulent durcir les annexes 8 et 10 pour les intermittents et dénaturer la négociation paritaire en réclamant l’intervention de l’État. 

Il y a effectivement un axe gouvernement/Medef/CFDT comme trio gestionnaire de la rigueur austéritaire. Rappelons notamment qu’il n’existe aucune étude sérieuse (même de l’OCDE) montrant que la flexibilité est créatrice d’emplois, y compris parce qu’elle est l’un des versants de la logique économique d’austérité : à une politique économique rigide correspond une politique sociale flexible et rogneuse de droits sociaux. 

C’est pourquoi combattre la loi Travail c’est aussi exiger une réorientation importante de la politique économique menée. Une politique économique et sociale qui n’a toujours pas, et pour cause, inversé la courbe du chômage. 

La loi Travail est une loi chômage et précarité. 

Le gouvernement n’entendant pas discuter sereinement et sur d’autres bases, selon l’adage « il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre », nous demandons le retrait de ce projet de loi.  

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Avis d’extension d’un accord “catégories objectives” dans le transport

La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, la ministre auprès de la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, chargée du travail et de l'emploi, et la ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargée des comptes publics, envisagent d'étendre, par avis publié le 4 juillet 2025, l'...

Les organismes de contrôle laitier revalorisent leurs salaires

Un avenant a été conclu le 6 novembre 2024 dans la convention collective nationale des organismes de contrôle laitier (IDCC 7008). Le texte acte une revalorisation de la valeur du point Contrôle Laitier (CL) et modifie la grille annuelle des rémunérations minimales garanties à compter du 1er janvier 2025. L’avenant a été signé par l’association Eliance...

Les entreprises de sélection et reproduction animale révisent leurs salaires

Un avenant a été signé le 6 novembre 2024 dans la convention collective nationale des entreprises de la sélection et de la reproduction animale (IDCC 7021). Ce texte révise les rémunérations minimales mensuelles (RMM) et annuelles (RAM) applicables à compter du 1er octobre 2024. L’avenant n°15 fixe un nouvel indice de valorisation pour le calcul des salaires...

Une nouvelle suppléante est nommée à la commission d’immatriculation Orias

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, acte un changement de représentation au sein de la commission en charge des immatriculations au registre des intermédiaires en assurance, banque et finance tenu par l’Orias. Charlotte Le Moine est nommée membre suppléante de cette commission, pour une durée de cinq ans. Elle y siège au titre des professionnels ou de leurs représentants. Elle succède à Patrice Gobert. ...