Les représentants patronaux et salariaux des transports routiers viennent d’engager leur négociation salariale annuelle de branche. Etant donné le contexte économique et social actuel, elle promet d’être animée.
D’un côté, soulignant l’engagement sans faille des salariés de la branche durant la crise sanitaire, leurs représentants ont avancé des revendications ambitieuses. Ils ont estimé que des revalorisations des minima salariaux de l’ordre de 3 % à 5 % étaient nécessaires. Certains auraient par ailleurs remis sur la table leur volonté d’une généralisation du 13ème mois.
Ces revendications n’ont pas vraiment été accueillie chaudement par les représentants patronaux. Insistant sur la crise traversée par le secteur – et pas seulement par lui – ils ont estimé qu’elles étaient impossibles à satisfaire. D’après le patronat des transports routiers, une progression de la grille des salaires de 0,4 % est plus raisonnable.
Contraints de constater que l’écart entre leurs propositions était considérable, les partenaires sociaux n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Ils doivent se retrouver début octobre pour une nouvelle séance de négociation.