Alors que l’inflation atteint ces derniers temps un niveau relativement élevé, de l’ordre d’au moins 5 %, les revendications de hausses des rémunérations se multiplient un peu partout. C’est le cas dans les casinos.
Par le moyen d’un communiqué de presse, la fédération CFDT des services, qui est celle qui est chargée de la gestion de cette CCN, déplore vivement les conditions sociales réservées aux salariés du secteur. Elle juge notamment insuffisant le niveau des rémunérations pratiquées dans la profession, énumérant : “Aucune augmentation de salaire depuis deux ans alors que 4 niveaux sont en dessous du SMIC et bientôt 5, aucune majoration pour le travail de nuit, aucune revalorisation pour le travail du dimanche et jours fériés, aucune revalorisation de l’ancienneté, aucune reconnaissance de la pénibilité (opposition patronale de Casino de France sur le seul accord signé), des conditions de travail alarmantes et “pas de prime de 13ème mois”.
Affirmant que cette situation procède en partie de la “connivence” entre employeurs et pouvoirs publics – puisque les casinos constituent une manne pour les pouvoirs publics – la CFDT revendique d’une part une réorientation de la politique sociale du secteur, dans le sens d’une “meilleure répartition des richesses” et de “la préservation ainsi que la création de nouveaux emplois liés aux jeux à distance” et, d’autre part, “la mise en place d’une instance paritaire avec le ministère de l’Intérieur et l’Autorité Nationale des Jeux” afin de mieux réguler l’activité professionnelle.