Dans une conjoncture économique et sociale marquée par le niveau élevé de l’inflation et par les hausses fréquentes du SMIC, les représentants patronaux et salariaux des distilleries se sont emparés de l’enjeu des salaires il y a quelques jours.
Si les représentants des salariés escomptaient une négociation ambitieuse, destinée à accompagner la défense de leur pouvoir d’achat, ils n’ignoraient pourtant pas les difficultés que traversent actuellement les entreprises du secteur, en lien notamment avec la forte hausse des prix de l’énergie. Malgré cette situation délicate, les discussions paritaires ont été fructueuses.
D’après la FGTA-FO, les partenaires sociaux des distilleries se sont, en l’occurrence, entendus sur une double revalorisation des minima salariaux. Elle constitue en “une augmentation des salaires de 3% sur tous les niveaux de la grille de mai 2022 avec un effet rétroactif au 1er janvier 2023”, suivie d’une seconde, “de 0,8 % à compter du 1er juillet 2023”.
La FGTA-FO insiste sur la portée de ces deux hausses. Elles conduisent le niveau d’entrée de grille à s’établir “à 50 € au-dessus du SMIC soit 1759€75” et “apportent une amélioration du pouvoir d’achat de 130 € mensuel pour le premier niveau, 163 € mensuel en milieu de grille, de 203 € mensuel sur le 12e et dernier niveau”. A la suite de ces deux augmentations, les salaires conventionnels auront augmenté de près de 9 % entre janvier 2022 et juillet 2023.