Deux acteurs auxquels on ne pense pas forcément lors des débats sur les ordonnances travail, se retrouvent aujourd’hui pris dans un incroyable scénario. Les éditeurs Dalloz et LexisNexis, qui publient respectivement le “gros” livre rouge et son équivalant bleu, doivent modifier ” 400 articles sur les 11 000 que compte le code du travail” avant fin septembre.
Tout le monde est touché par les ordonnances Travail
Alors même que les ordonnances Travail n’ont pas encore été ratifiées par le Parlement, elles modifient déjà les conditions de travail des français. En particulier les journalistes, les juristes et les rédacteurs. Chez Dalloz, la pression est à son maximum. La charge de travail pour ceux qui conçoivent le code du travail s’est considérablement alourdie ces derniers jours.
Les équipes rédactionnelles doivent modifier environ 400 articles avant la fin du mois. Quand les ordonnances seront effectives. Le but est de permettre aux juristes de commencer l’année 2017-2018 à jour.
Guilhem Cros, directeur éditorial confie s’être engagé dans un “travail précaire car la structure peut être remise en cause” jusqu’à ce que les ordonnances définitives soient rendues publiques. La situation devient assez problématique chez Dalloz, où les rédacteurs accueillent chaque propos au sujet des ordonnances Travail, avec beaucoup de méfiance : nouvel article de loi à modifier ou non ?
Son homologue LexisNexis ne s’est pas exprimé sur cette situation. Mais il n’est pas impossible que l’éditeur connaisse la même situation.
Décidément, cette réforme touche vraiment toutes les branches professionnelles du pays.