La directrice générale d’Aviva, Amanda Blanc, l’avait annoncé début août : le projet de l’entreprise est de se recentrer sur ses activités au Royaume-Uni, en Irlande et au Canada. L’annonce que vient de faire Patrick Dixneuf, directeur général d’Aviva France, à ses salariés n’étonne donc pas vraiment : la société est officiellement en vente.
Comme le rapporte l’Agefi, ce projet de vente impactera plus de 4 500 collaborateurs et devrait se faire en un seul bloc. Selon le directeur général, une vingtaine de repreneurs serait intéressée, sans qu’aucune autre information n’ait été dévoilée sur le calendrier prévu. Les syndicats de salariés d’Aviva France ne sont pas les seuls à être impactés, l’Association française d’épargne et de retraite (Afer), est aussi directement concernée. En effet, Aviva France est l’un des principaux partenaires de l’association.
Début septembre, l’Afer prenait note des déclarations de la directrice générale d’Aviva, en rappelant sa volonté de resté libre et indépendante. Mais avec l’annonce de la vente d’Aviva France, le discours se veut plus incisif. Le président de l’Afer, sollicité par l’Agefi, rappelle ainsi que les accords qui lient l’association à l’assureur “prévoient un droit de veto en cas de cession du portefeuille ou de changement de contrôle“.
Toujours est-il que cette décision de vendre les activités françaises d’Aviva sont le signe que l’assurance vie n’est pas considéré par la City comme un marché d’avenir.