La fort mauvaise tournure prise par la négociation paritaire sur l’avenir des retraites – avec la défection de la troisième confédération syndicale de salariés, la CGT-FO, puis la proposition formulée par François Bayrou de s’en remettre au peuple, par le moyen d’un référendum, en cas d’échec des discussions entre les partenaires sociaux – vient témoigner du caractère hautement inflammable du débat relatif à l’inévitable rééquilibrage des comptes de la protection sociale.
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Apparaissant en grande difficulté face à la flambée des déficits de la protection sociale de la nation, l’exécutif fait preuve d’une grande fébrilité dans la gestion de ce dossier.
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