Cette publication provient du site du syndicat de salariés Unsa.
Un peu plus d’un an après son annonce, la moitié de l’enveloppe financière du plan de relance a été utilisée. L’UNSA regrette toujours l’absence d’un chapitre “relance par la consommation – pouvoir d’achat” et sera attentive au futur plan d’investissement.
L’UNSA partage plusieurs objectifs du plan de relance comme la relocalisation de certaines activités de production ou le développement de secteurs innovants.
Toutefois, la baisse pérenne de 10 milliards d’euros des impôts de production pour les entreprises sans contreparties, notamment en termes d’emploi ou d’égalité professionnelle, est regrettable.
En outre, le déséquilibre persiste en défaveur des salariés et des ménages. Le volet pouvoir d’achat, en particulier des plus précaires, est aux abonnés absents.
Les mesures d’urgence prises pendant la crise, bien que nécessaires, sont insuffisantes.
À l’heure où les signaux économiques sont davantage favorables et après plus d’un an de crise sanitaire, le plan de relance continue son déploiement. Près de 50 milliards d’euros ont été engagés, le premier versement de l’Union européenne a été reçu et l’enveloppe utilisée devrait atteindre 70 milliards d’euros à la fin de l’année.
Même si des données précises existent sur le nombre d’entreprises ou de ménages ayant bénéficié de certains dispositifs du plan de relance (MaprimeRénov, numérisation des TPE…), il est évidemment encore trop tôt pour mesurer son impact effectif. Le premier rapport du comité chargé de l’évaluation du plan de relance, prévu en octobre, nous permettra d’avoir quelques indications supplémentaires.
Un plan d’investissement pour construire la France de 2030 sera présenté dans les semaines à venir.
L’UNSA fera des propositions et analysera avec attention les orientations de ce plan en continuant de défendre la construction d’une économie plus juste, humaine et durable.