La CPME dénonce la concurrence déloyale des commerces en ligne

Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME.

 

Les commerçants de proximité subissent de plein fouet l’explosion de la fiscalité locale encore accentuée par la récente révision des bases locatives. A l’instar de celles portant sur l’accessibilité des personnes handicapées, les normes et les règles sont de plus en plus contraignantes. 

Dans le même temps les géants du e-commerce échappent à toutes ces contraintes. La grogne monte chez les commerçants de proximité face à ce qu’ils considèrent comme d’injustes distorsions de concurrence couvertes, et parfois même encouragées, par les pouvoirs publics qui acceptent, par exemple, que ces multinationales soient en pratique quasiment exonérées d’impôts sur les sociétés. 

Dans ce contexte, l’annonce par Chronopost de la mise en place de livraisons de colis le dimanche à la demande notamment d’Amazon, géant américain de l’e-commerce, est la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase. La loi régule l’ouverture dominicale des commerces, elle doit s’appliquer à tous. Amazon ne peut s’en affranchir avec la complicité de Chronopost. 

À cet égard, la CPME souhaite que la Poste et sa filiale Chronopost, prennent conscience de leur responsabilité et respectent les obligations légales qui sont les leurs en matière d’aménagement du territoire. Se désengager progressivement des points Poste, si utiles aux commerçants à travers toute la France et en particulier en zones rurales, tout en faisant la courte échelle aux géants du e-commerce n’est pas admissible. La Confédération des PME, au nom des dizaines de milliers de commerçants indépendants qu’elle réunit, entend donc interpeller l’Etat, principal actionnaire de la Poste. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Travail temporaire : un décret encadre les dépenses des établissements publics

Un décret du 2 juillet 2025, publié au Journal officiel du 3 juillet, encadre les dépenses liées aux missions de travail temporaire dans les établissements publics de santé ainsi que dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux. Le texte prévoit que le plafonnement des dépenses s’applique à une catégorie de professionnels lorsque le coût moyen d’une mission d’intérim excède d’au moins 60 % celui d’un professionnel permanent. Cette...

Une nouvelle nomination à la direction générale de la santé

La nomination d’un nouveau directeur général de la santé est officialisée par un décret du 2 juillet 2025, publié au Journal officiel le 3 juillet. Il s’agit de Didier Lepelletier, professeur des universités et praticien hospitalier, qui prend la tête de la direction générale de la santé à compter du 3 juillet 2025. Retrouvez le décret complet...