BI&T a évoqué à plusieurs reprises (voir notamment ici) les tensions qui caractérisent les relations sociales dans la chimie. Les difficultés rencontrées par les partenaires sociaux afin de débuter la réécriture de la convention collective n’étaient évidemment pas de nature à améliorer les choses…
Lors de la commission paritaire du mois de septembre, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC se sont finalement accordées avec l’UIC sur la méthode à suivre afin de mener à bien les discussions. La CGT et FO sont toujours aussi réticentes, craignant que la refonte du socle conventionnel ne soit l’occasion de revoir à la baisse les droits des salariés. Elles ne se sont toutefois pas opposées à l’accord de méthode.
Ce dernier prévoit notamment que, chaque mois, les représentants des employeurs et ceux des salariés se retrouveront dans le cadre d’un groupe technique paritaire afin de réécrire la CCN. Les uns et les autres seront assistés d’experts et de juristes. On n’est jamais trop prudent !
La prochaine réunion est fixée au 21 octobre et sera consacrée à la négociation d’un accord “santé et sécurité au travail”. L’enjeu est de fusionner en un seul texte les dispositions de l’actuelle CCN relatives à ces sujets ainsi que les accords de 1992, 2002 et 2003. L’UIC voudrait également inclure des éléments sur la “sûreté au travail”. FO a déjà fait savoir qu’elle entendait profiter de cette discussion pour revendiquer le maintien des CHSCT dans l’ensemble des entreprises de la branche. N’en doutons pas : les discussions seront animées…