Au sein du groupe Vyv, ainsi que nous en avons fait état il y a quelques semaines, malgré le contexte d’augmentation significative des prix à la consommation, les syndicats n’ont pas réussi à obtenir des employeurs des revalorisations jugées suffisantes des salaires.
Passablement remontés contre la politique salariale du groupe, les représentants syndicaux des salariés, réunis en intersyndicale, ont décidé d’appeler à une grève nationale. Elle doit avoir lieu demain jeudi 24 mars.
Dans le cadre de ce mouvement social, l’intersyndicale du groupe Vyv, qui rassemble la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, SUD et l’UNSA, revendique : “une augmentation des rémunérations de 5 % pour l’ensemble des salariés du groupe avec un minimum de 200 euros nets par mois”, “la mise en place d’un contrat santé unique avec un haut niveau de prestation sans aucune augmentation de cotisation pour l’ensemble des salariés du groupe” et “une réelle amélioration des conditions de travail à travers un accord proactif et sur des mesures très concrètes”.
Les esprits critiques relèveront qu’une telle agitation interne au sein du groupe Vyv dénote quelque peu dans le cas d’une entité revendiquant son ancrage dans l’économie sociale et solidaire.