II y a quelques jours, le 9 décembre, les représentants patronaux et salariaux de la mutualité sociale agricole (MSA) se sont retrouvés afin d’échanger au sujet des salaires.
Insistant sur le fait que la valeur du point dans la branche n’a augmenté que de 0,4 % depuis 2017 et sur le fait que les deux premiers niveaux de la grille sont dépassés par le SMIC, les organisations syndicales de salariés ont avancé des revendications de hausse “immédiate et significative” de la valeur du point. Hélas pour elle, la FNEMSA, représentant les employeurs, a jugé que le contexte d’élaboration de la future convention d’objectifs et de gestion (COG) liant la MSA à la tutelle étatique, ne permettait pas la satisfaction d’une telle revendication.
Assez rapidement, les échanges entre les deux parties ont tourné en rond. Elles ont ensuite pris un mauvais tour : estimant impossible de parler d’autre choses que des salaires, les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, UNSA et CFE-CGC ont quitté la réunion. A la suite de ce départ, elles ont publié un communiqué dans lequel elles réitèrent leur demande de hausse des salaires.
A la MSA, la question des salaires pourrait bien être à l’origine d’une dégradation du climat social – comparable, par exemple, à celle observée à la Sécurité sociale.