Dans le cadre de la réforme des retraites, le sort réservé aux rémunérations supérieures à 3 plafonds de Sécurité sociale (PSS) suscite de nombreux débats.
Alors que, dans l’état actuel des choses, les salariés bénéficiant de ce niveau de rémunération sont inclus dans le périmètre des régimes partition pour l’essentiel de leur rémunération – dans le secteur privé, les rémunérations sont aujourd’hui intégrées à l’AGIRC-ARRCO jusqu’à 8 PSS – le projet de réforme gouvernemental prévoit, pour l’heure, d’exclure du futur régime universel les rémunérations des très hauts cadres qui sont supérieures à 3 PSS.
Il y a peu, le changement de position du Medef sur le sujet a beaucoup fait parler de lui – voir notamment ici et ici. Aux dernières nouvelles, au nom de la compétitivité des entreprises – notamment industrielles – mais au grand dam des professions financières, il prône désormais prioritairement le maintien des très hauts cadres dans le périmètre de la répartition.
Si l’on en croit les Echos, l’association française des entreprises privées, l’AFEP, représentant les plus grandes entreprises françaises, vient de faire savoir à l’exécutif qu’elle était, pour sa part, favorable au basculement vers la capitalisation des rémunérations supérieures à 3 PSS. Afin de permettre aux entreprises de financer ce basculement, l’AFEP revendique pour la capitalisation un traitement fiscal et social comparable à celui de la répartition.