Pour la CFE-CGC l’exercice d’une authentique RSE nécessite un cadre plus pertinent

Cet article provient du site du syndicat CFE-CGC.

Le colloque organisé par la plateforme Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) le 6 avril a pour thème : « La place de l’entreprise dans la société française ». 

C’est l’occasion pour la CFE-CGC, membre actif de la plateforme, de rappeler la nécessité de définir un cadre socio-économique global indispensable à la concrétisation des potentialités de la RSE.Le concept de RSE est maintenant ancien et largement reconnu comme un facteur de performance globale pour l’entreprise et l’économie. Cependant, au-delà de sa visibilité croissante à travers l’obligation de reporting extra-financier annuel, son application essentiellement incitative génère des effets encore assez limités et très inégaux selon les entreprises. L’explication souvent citée est que l’environnement concurrentiel agressif et non régulé ne permet pas un déploiement plus extensif.Pour la CFE-CGC, le fonctionnement harmonieux, efficace et durable de l’économie de marché et des entreprises doit répondre à des grands équilibres régis par des règles simples.Au niveau macroéconomique, il faut déployer un corpus de règles internationales pour permettre un fonctionnement loyal et durable de l’économie mondialisée, non soumis comme actuellement au dumping social et environnemental : 

  • mise sous contrôle des activités spéculatives qui ne créent aucune richesse et génèrent des crises graves à répétition ;
  • comptabilisation objective et taxation de la valeur ajoutée sur le lieu de sa réalisation ;
  • définition de règles régissant les relations entre donneurs d’ordre et fournisseurs et les mesures de diligence raisonnable…

En ce qui concerne les entreprises, il est essentiel de reformuler leur finalité via la définition précise et non-ambiguë de leur « intérêt social », compris comme l’intérêt général équilibré de ses parties prenantes. Il conviendra, en conséquence, d’améliorer les modalités d’une gouvernance responsable associant davantage les salariés.La mise en place d’un tel cadre est indispensable pour que l’application des principes de la RSE se développe et que nos entreprises, dans leur diversité, contribuent davantage au bien commun et aient une place mieux reconnue dans la société. 

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