Les partenaires sociaux de la branche des succursalistes de la chaussure (chaînes d’au moins trois magasins appartenant à une même marque) n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un contrat complémentaire santé. Les représentants des salariés auraient voulu que les garanties minimales se rapprochent de celles des contrats existant dans les grandes enseignes du secteur. Les employeurs ne voyaient pas les choses de la même manière : comme ailleurs dans le secteur de la distribution, ils préfèrent une gestion décentralisée du dialogue social. Peu implantés dans la branche, les syndicats de salariés ne pouvaient pas espérer obtenir beaucoup de la part du patronat.
Les succursalistes de la chaussure seront donc libres de négocier eux-mêmes leur contrat complémentaire santé.