Maif affiche des tarifs en partie gelés pour 2022

Le conseil d’administration de MAIF vient de communiquer sur l’évolution de ses tarifs pour l’année 2022. Les activités concernées sont principalement l’auto et l’habitation, cœur de cible de l’assureur mutualiste. On remarque que la complémentaire santé brille par son absence.

Dans son communiqué, la MAIF met l’accent sur le gel des tarifs en assurance automobile pour la 3e année consécutive (gel qui avait été annoncé dès juin 2021). L’assureur mutualiste rappelle que ce gel ne tient pas compte de l’effet éventuel bonus-malus. Ce geste est maintenu alors même que 100 M€ de cotisations avaient été reversés aux assurés auto en 2020 et que le nombre d’accidents serait revenu à son niveau d’avant-pandémie.

Du côté de l’assurance habitation, le tarif des contrats MAIF n’est pas totalement gelé mais limité à une moyenne de 2,5%. En effet, l’assureur mutualiste tient compte de l’impact des nombreux sinistres climatiques survenus ces derniers mois. Pour autant, le tarif des contrats d’habitation dédiés aux jeunes est, lui, bien gelé.

La MAIF communique sur 7 autres domaines d’activités. 4 d’entre eux ne verront pas leurs tarifs augmenter : l’assurance corporelle du conducteur et des passagers, l’assurance accidents de la vie courante, l’offre métiers de l’éducation, et l’offre associations/collectivités/entreprises. Une partie de l’offre de protection juridique voit son tarif gelé en 2022 : ce sont les niveau PJ2 et PJ+. En revanche l’offre PJ1 augmente de 3€. L’offre Praxis (assurance des accidents de la vie courante qui n’est plus commercialisée) augmente de 2 €. Enfin, l’offre d’assurance navigation de plaisance voit son tarif augmenter de 1% pour Nautis et de 2% pour le contrat Navigation.

On se doute bien que l’activité de complémentaire santé reste surveillée par la MAIF même si ce n’est pas son cœur de métier. Alors que le gouvernement a bien fait comprendre que toute hausse tarifaire se traduirait par une hausse de la taxe covid, le sujet est très sensible et l’on comprend que les professionnels du secteur soient peu enclins à communiquer dessus.

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