Lors de son audition au Sénat hier, Étienne Appert, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), a indiqué que pour la première fois, la santé et le bien-être représentent la majorité des signalements reçus par la mission. Les pratiques dites de “bien-être” ou “alternatives”, parfois qualifiées de médecines naturelles ou douces, sont au cœur de cette évolution. Celle-ci s’explique notamment par les difficultés d’accès aux soins et la diffusion en ligne de pratiques non conventionnelles, parfois présentées comme des alternatives aux traitements médicaux reconnus.

En 2024, la Miviludes a enregistré 4 518 signalements, contre 2 160 en 2015. Pour la première fois, le domaine de la santé et du bien-être représente la majorité des saisines de la mission, dépassant celui des cultes. Parmi ces signalements, figurent des pratiques de soins non validées, proposées comme alternatives à la médecine conventionnelle. Certaines d’entre elles conduisent même à des abandons de traitements médicaux, notamment en cancérologie.
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