Alors que les deux premiers niveaux de la grille se trouvent sous le SMIC depuis le 1er octobre dernier, les employeurs avaient initialement proposé de réévaluer les minima conventionnels de 3,8 % au 1er janvier prochain. Jugeant cette proposition tout à fait insuffisante, les syndicats ont fait front afin, si l’on en croit la fédération CFDT des services, de revendiquer “15% d’augmentation étalée sur trois ans, soit 5% par an” ainsi que “l’ouverture de négociations sur les accessoires de salaire (prime panier, nuit, dimanche, etc.)”.
Cette démarche a fini par payer puisque les employeurs ont accepté de s’engager sur un accord salarial triennal revalorisant les salaires de 5 % pour 2024, de 3,2% pour 2025 et de 2,8% pour 2026, et comportant une clause de revoyure. Dans le cadre de cet accord, les employeurs ont par ailleurs accepté d’ouvrir très prochainement une négociation relative aux majorations de salaire conventionnels, pour les périodes atypiques de travail – la nuit ou le dimanche par exemple.