Commissions paritaires régionales : la CGT décroche la majorité des sièges réservés aux salariés

Cet article relatif aux commissions paritaires régionales interprofessionnelles provient du site du syndicat CGT.

La CGT, pour les salariés, et la CPME, pour le patronat, seront les organisations les mieux représentées dans les futures commissions paritaires régionales (CPRI) créées pour représenter les salariés et les employeurs des TPE. 

Les commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI), créées par la loi Rebsamen en 2015, ont pour mission de conseiller et d’informer les salariés et les employeurs des très petites entreprises (moins de 11 salariés). Leurs membres, qui pourront aussi faire de la médiation, auront accès aux locaux des entreprises sur autorisation de l’employeur. 

Chaque organisation a jusqu’au 19 juin pour désigner ses représentants. Les listes seront publiées au plus tard le 30 juin. 

La CGT décroche la majorité des sièges réservés aux salariés 

Sur les 13 régions métropolitaines, la CGT décroche la majorité des sièges réservés aux salariés dans dix commissions (dont l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Paca) et est première ex-aequo avec la CFDT dans deux autres (Pays de la Loire et Bretagne). 

En Corse, c’est le Syndicat des travailleurs corses (STC) qui est majoritaire. 

Outre-mer, la CGT est majoritaire à La Réunion et l’Unsa à Saint-Barthélemy, tandis que des syndicats locaux arrivent en tête en Guyane, en Guadeloupe et à Saint-Martin. À Saint-Pierre-et-Miquelon, la CFDT et FO se partagent la première place. La CGT et un syndicat local sont ex-aequo à la Martinique. 

En tout, la CGT est représentée dans 15 des 20 commissions de métropole et d’Outre-mer, la CFDT dans 18, FO dans 17, l’Unsa dans 16 et la CFTC dans 12. La CFE-CGC, quant à elle, n’est présente qu’en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes. 

La répartition découle des résultats des élections professionnelles dans les TPE 

Cette répartition découle des résultats des élections professionnelles dans les TPE, publiés début février. La CGT était arrivée en tête avec 25,12% des voix, devant la CFDT (15,49%), FO (13,01%) et l’Unsa (12,49%). 

Du côté des employeurs, la CPME est majoritaire dans neuf régions de métropole (dont l’Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes) et le Medef dans deux autres (Centre-Val-de-Loire et Corse). Dans les deux dernières (Hauts-de-France et Paca), Medef et CPME sont premières ex-aequo. 

En outre-mer, le Medef est majoritaire dans trois départements (Guadeloupe, Martinique et Guyane), la CPME à La Réunion et l’U2P à Saint-Martin. L’U2P est aussi première ex-aequo avec le Medef à Saint-Pierre-et-Miquelon et avec la CPME à Saint-Barthélemy. 

Le Medef sera présent dans l’ensemble des 20 commissions régionales, tandis que la CPME et l’U2P n’auront des membres que dans respectivement 19 et 15 d’entre elles. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer
Lire plus

La santé mentale des cadres mise à rude épreuve selon l’Apec

La nouvelle étude diffusée par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) montre que la santé mentale des cadres et managers est une préoccupation qui devrait être centrale pour les entreprises. Le document donne à lire une analyse de risque approfondie à destination des entreprises et des professionnels de la de la protection sociale collective. Il en ressort que la santé mentale des cadres est bien plus éprouvée que celle des salariés non-cadres. ...

Avis d’extension d’un avenant à un accord santé dans la CCN des industries chimiques et connexes

La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles envisage d’étendre, par avis publié le 10 octobre 2025, les dispositions de l’avenant du 2 septembre 2025 à l'accord du 17 novembre 2022 relatif au régime conventionnel frais de santé, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des industries chimiques du 30 décembre 1952 (...
retraite
Lire plus

Retraites : mêmes joueurs jouent encore

Dans un paysage politique au bord de l’implosion, menacé par une nouvelle dissolution et paralysé par la perspective des examens et votes budgétaires, l’idée lancée par le Premier ministre Sébastien Lecornu de suspendre la - très contestée - dernière réforme des retraites n'a pas vraiment agi comme un facteur d'apaisement politique et social. ...