A l’occasion de leur réunion paritaire qui s’est tenue à la fin du mois de février, les représentants patronaux et salariaux des bureaux d’études techniques et sociétés de conseil se sont entendus sur un accord portant sur la lutte contre le sexisme et le harcèlement sexuel.
Présentant les enjeux majeurs de ce texte, dont nos lecteurs pourront prendre connaissance ci-dessous, le Syntec, la principale organisation professionnelle du secteur des bureaux d’études, en liste deux. Il vise d’une part à “améliorer la sensibilisation, la compréhension et la prise de conscience des employeurs, des salariés et de leurs représentants à l’égard du harcèlement sexuel et des agissements sexistes afin de mieux prévenir ces phénomènes et les éliminer”. D’autre part, il doit contribuer à “apporter aux employeurs, aux salariés et à leurs représentants les outils favorisant l’identification, la prévention et la gestion des situations de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes”.
Des outils “prêts à l’emploi” pour les bureaux d’études
Afin d’atteindre ces objectifs, les partenaires sociaux des bureaux d’études ont conçu plusieurs dispositifs “prêts à l’emploi pour les entreprises”. Il s’agit d’abord de la “généralisation”, avec “prise en charge” par la branche, “de la formation à tous les managers sur les phénomènes de harcèlements sexuels et d’agissements sexistes”, de la diffusion à la fois d’un “guide pour intégrer les agissements sexistes et le harcèlement sexuel au sein du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) des entreprises” et d’un “support apportant les outils nécessaires pour définir et identifier les situations de sexisme et de harcèlement sexuel est également envisagé au niveau paritaire”, et enfin de la mise en place de “campagnes de sensibilisation clé en main à destination des entreprises”.
Signé par la représentation patronale et par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et FO, l’accord sur la lutte contre le sexisme et le harcèlement sexuel dans les bureaux d’études permet à ce secteur d’activité d’être le premier “de cette taille à se doter d’un accord dédié à ces phénomènes”. Sa portée exacte dépendra, certes, des modalités de sa mise en œuvre effective dans les entreprises.
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