Mardi dernier, nous faisions état, dans le cadre de la négociation sur l’AGIRC-ARRCO, de l’étude par les partenaires sociaux de la piste de la sous-indexation temporaire des pensions afin de conforter les équilibres financiers du régime.
Si l’on en croit ce qui se dit ici ou là, cette piste est effectivement celle qui devrait être suivie par les partenaires sociaux. Trois scenarios la déclinant sont en effet sur la table : celui d’une revalorisation inférieure de 1 point aux taux de l’inflation appliquée à compter de novembre prochain pour un an ; celui d’une revalorisation inférieure de 0,7 point à l’inflation appliquée à la même date, suivie d’une autre de 0,3 point en 2022 ; ou enfin, celui d’une revalorisation inférieure de 0,5 point à l’inflation appliquée en 2021 et en 2022.
Pour l’heure, la CGT, FO et la CFE-CGC se montreraient critiques à l’endroit d’une telle évolution. Cette dernière a pourtant beaucoup de chances d’avoir effectivement lieu.