Violence dans les boutiques de SFR : la CGT demande l’ouverture d’un CHSCT

Cet article provient du site du syndicat CGT.

Bagarre entre vendeuses, agression au cutter… Selon la CGT Fapt, une vingtaine de cas d’agressions entre salariés, ou entre salariés et clients, ont eu lieu dans les boutiques SFR depuis le début de l’année. Une situation causée par la suppression de 600 emplois dans les boutiques en novembre 2016, sur les 5000 prévus dans l’ensemble du groupe SFR pour le mois de juillet 2017. “Les conséquences de cette politique sont la dégradation des conditions de qualité du service rendu aux clients. En effet la baisse des effectifs dans les boutiques amène à des temps d’attente plus longs et des difficultés de gestion, en particulier du SAV pour les clients”, dénonce la CGT Fapt dans un communiqué.
Les conséquences sont connues : augmentation des incivilités, violences volontaires entre vendeurs… Face à cet état de fait, la direction de SFR refuse la tenue d’un CHSCT extraordinaire, et ce malgré une agression récente au cutter d’un vendeur sur un autre vendeur. Elle a préféré mettre à pied les deux protagonistes et les convoquer pour un entretien préalable à licenciement.
“Pour la CGT cette décision est inacceptable car il est du devoir d’une entreprise de mettre en place une véritable prévention des risques, et non de se cantonner à des sanctions aveugles”. La CGT rappelle que SFR a réalisé un bénéfice de 6,67 milliards en 2016, dont 2,6 milliards sous forme de dividende pour Patrick Drahi, le directeur général, qui a licencié 5000 personnes en un an. “La CGT veut préserver les salariés qui resteront dans l’entreprise des conséquences de ce massacre salarial.” 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Jours fériés, retraites : la CFDT inflexible avec Matignon

A peine installé à Matignon, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu doit reprendre en main le dossier très sensible de la construction des budgets publics pour 2026. Si l'on en croit les récentes déclarations de sa secrétaire générale, Marylise Léon, il va difficilement pouvoir compter, dans ce cadre, sur le concours de la CFDT. Hier, interrogée sur France Inter, elle a ainsi affirmé qu'elle ne voulait plus entendre parler de la suppression de deux jours fériés...