Vers un déverrouillage de la télémédecine dans le prochain PLFSS

L’assurance maladie ne devrait pas revaloriser fortement les actes médicaux. En revanche, le directeur général de la CNAM semble bien décidé à “déverrouiller” la pratique de la télé-médecine. Cette intention risque d’entrer en collision frontale avec les réflexes de l’ordre. 

Selon le Quotidien du Médecin, le directeur général de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Nicolas Revel, a déclaré lors des journées de la Baule des URPS (Unions Régionales des Professionnels de Santé) ses intentions en matière de revalorisation de la pratique médicale.  

Selon toute vraisemblance, c’est une petite révolution qui se prépare dans la mesure où la CNAM semble avoir l’intention de promouvoir de nouvelles pratiques médicales comme la télémédecine.  

 

La télémédecine, avenir de la médecine libérale?

 

Dans l’esprit de Nicolas Revel, la télémédecine et la téléexpertise constituent donc des relais importants pour la médecine de demain. On notera avec intérêt l’imminence de cette évolution. 

Sur ce point, le directeur général lancent un certain nombre de pistes significatives. En particulier, l’idée d’une négociation avec les professionnels de santé sur le déploiement de la télémédecine en France devrait figurer dans la loi de financement de la sécurité sociale.  

L’information n’est pas anodine. Elle marque une étape cruciale dans la conception des pratiques médicales en France. Les ordres, qui poursuivent sans relâche tout glissement vers les pratiques numériques, devraient donc être directement percutés par cette évolution. 

 

Rappelons que la Cour de Justice de l’Union devrait prochainement poser le principe d’une contradiction entre certains aspects de la réglementation française et le droit communautaire sur le sujet. 

 

 

 

 

 

 

 

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