Cet article a été initialement publié sur le site de l’UNAPL
L’UNAPL, l’UDES et la FNSEA demandent une évolution des modes de fonctionnement du dialogue social permettant d’impliquer l’ensemble de leurs secteurs économiques en amont de la transposition législative des accords.
Elles souhaitent que leurs organisations soient associées à leur juste place dans les négociations nationales interprofessionnelles pour faire valoir les intérêts de leurs entreprises. Rappelons que ces trois organisations patronales multiprofessionnelles, représentent 30 % de l’emploi du pays.
La loi du 5 mars 2014 a créé un statut d’organisation multiprofessionnelle, permettant une consultation formelle de l’UNAPL, de l’UDES et de la FNSEA par les organisations patronales interprofessionnelles en amont de la négociation des accords nationaux. Ce dispositif est insuffisant pour leur permettre de peser sur les termes des accords afin que les spécificités de leurs secteurs soient pleinement reconnues.
Les trois organisations demandent, dans une lettre commune, à être reçues ensemble par le Premier Ministre, et présenteront des propositions concrètes à la Ministre du Travail dans le cadre de la loi qu’elle défendra à partir du mois de mars au Parlement.
Dans l’immédiat, l’UNAPL, l’UDES et la FNSEA entendent prendre toute leur place dans le cadre du séminaire qui sera organisé au début du mois de février autour des partenaires sociaux, des régions et de l’Etat pour travailler sur les modalités de mise en œuvre du programme de formation présenté par le Président de la République le 18 janvier dernier au CESE.
Les entreprises représentées par l’UNAPL, l’UDES et la FNSEA sont fortement engagées dans le développement d’emplois de proximité non délocalisables qui contribuent au développement du lien social et à la vitalité des territoires. Leurs branches professionnelles mettent en œuvre des politiques de formations ambitieuses en phase avec les évolutions de leurs métiers et débouchant sur des emplois. Pour faire face aux évolutions démographiques et socio-économiques, anticiper les métiers de demain dans de nombreux domaines comme le numérique, le collaboratif, l’économie verte, elles ont d’importants besoins en termes d’emplois et de formation.
Lire la lettre commune des 3 organisations au Premier Ministre.