Un rappeur recrute un … rouleur de joints payé 5 000$

Actuellement en tournée, le rappeur Rich The Kid recherche un rouleur de joints. Payé 5 000$, l’annonce reçoit de nombreuses candidatures. L’occasion de relancer le débat sur la dépénalisation en France.

 

La série des jobs de rêve continue avec cette fois une offre d’emploi des plus étonnantes. Parti dans une tournée internationale, le rappeur états-unien Rich The Kid recrute un rouleur de joints personnel le temps de sa tournée. Un job sympathique payé 5 000$ qui prendra fin le 30 août prochain lors de sa dernière date à Berverly Hills. 

Le rappeur estime ne plus avoir à rouler ses joints lui-même. Les personnes intéressées doivent s’adresser à lui directement sur les réseaux sociaux. A l’heure actuel, l’artiste a déjà reçu plusieurs messages, dont des vidéos faisant la part belle au savoir-faire des personnes abonnées. 

La France planche encore sur le cannabis

Généralement, les rappeurs préfèrent quelqu’un de leur entourage pour ce genre de mission. Mais il arrive aussi que cette tâche soit externalisée. En 2014, l’autre rappeur Waka Flocka Flame cherchait lui, à embaucher une personne à plein temps pour la même mission. Le salaire annuel proposé était de 50 000$. 

Une telle offre pourrait-elle voir le jour en France ? Rien n’est moins sûr, en tous cas, pas de façon aussi ouverte. La question de la dépénalisation du cannabis en France reste un sujet encore très sensible et qui n’a pas eu de réponse au niveau politique. Début avril, Edouard Philippe qui était en déplacement dans la Creuse estimait qu’il était “absurde” de na pas réfléchir à la fin de cette interdiction. 

Par ailleurs, il se dit que la Creuse, l’un des départements les plus pauvres de France, pourrait, en cas de fin de l’interdiction, mettre sur pied une filière cannabis afin de redynamiser le secteur. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, confirmait d’ailleurs mener plusieurs réflexions avec notamment l’appui de l’Agence de sécurité du médicament, sur le cannabis récréatif. 

Si la dépénalisation était acceptée, elle ne concernerait pas pour autant l’usage du cannabis récréatif. Aujourd’hui, 21 pays de l’Union européenne autorisent le cannabis à usage thérapeutique. La France fait partie des exceptions. Exception qui pourrait bientôt rentrer dans la norme alors que le Comité Ethique & Cancer qui planche sur la question, estime qu’il n’y a pas de raison de “s’opposer à l’usage cannabis par des malades qui disent en tirer un bénéfice, quand bien même ce bénéfice n’est pas démontré selon les méthodologies scientifiques les plus rigoureuses.” 

Un usage qui se voudrait néanmoins contrôlé par les autorités de santé et une consommation qui ne se ferait pas en fumant la substance. L’usage du cannabis thérapeutique pourrait se révéler bénéfique pour les personnes souffrant de cancer et ne supportant pas les opiacés. 

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