Le rapport des dépenses de santé en 2016, publié par la DREES, fait le point sur l’offre hospitalière publique française. On apprend que les places en hospitalisation complète se réduisent depuis 2002.
L’offre hospitalière en 2016, révélée par la DREES dans son rapport annuel, dresse le bilan de la capacité d’accueil dans les établissements publics français. Et l’hospitalisation partielle (moins d’un jour) se développe, contrairement à l’offre hospitalière complète qui recule nettement. Pour cette dernière, 50 000 places en moins sont recensées en 2015.
La baisse de capacité pousse à des séjours courts en hôpital
En 2015, 377 000 lits environ étaient disponibles en hospitalisation complète, soit une baisse de 0,7%, après -0,6% observés en 2014. Cette diminution des places en hospitalisation complète perdure depuis 2002. Depuis 15 ans, la capacité des établissements publics a baissé de plus de 50 000 places. Un recul qui s’explique notamment par le repli dans le secteur public de -1,2% en 2015. Mais à l’inverse, l’hospitalisation partielle se développe depuis 2002. Elle représente 73 000 places disponibles. Depuis 2002, cela représente une hausse modérée de 10 000 places supplémentaires dans les établissements publics.
Le coût de l’hospitalisation complète au coeur du problème
Les raisons qui poussent à favoriser les hospitalisations partielles de moins d’une journée sont avant tout budgétaires. Mais leur hausse ne permet pas de compenser la baisse de capacité en hospitalisation complète, mais la preuve que les hospitalisations de moins d’un jour sont de plus en plus favorisées, certainement en raison d’un manque de place dans les établissements publics, surtout quand on connaît la saturation face à laquelle les urgences hospitalières doivent faire face.