Salariés du BTP : comment avoir sa carte d’identification professionnelle ?

Cet article provient du site internet des URSSAF.

La carte d’identification professionnelle des salariés du bâtiment et des travaux publics est obligatoire depuis le 22 mars 2017 pour : 

  • les salariés des entreprises établies en France ;
  • les salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire établies en France ;
  • les salariés détachés par des employeurs qui ne sont pas établis sur le territoire français ;
  • les salariés détachés intérimaires des entreprises de travail temporaire établies hors de France.

Tous les salariés effectuant des travaux de bâtiment et des travaux publics sur les chantiers français, qu’ils soient employés par des entreprises établies en France ou par des entreprises établies à l’étranger doivent être en mesure de la présenter aux différents corps de contrôle. 

Comment se la procurer ?

La carte d’identification professionnelle des salariés du BTP est obtenue lors de l’embauche du salarié, ou au début de la mission, à la suite de la déclaration de l’employeur auprès de l’union des caisses de France CIBTP (congés intempéries BTP-Union des caisses de France), (UCF, organisme national coordinateur du réseau des caisses de congés payés pour le secteur du BTP). 

La déclaration s’effectue par voie dématérialisée sur le site internet crée à cet effet par l’UCF

Elle donne lieu au paiement d’une redevance à l’UCF, fixée à 10,80 €. 

Qui peut la contrôler ?

La carte d’identification professionnelle peut être demandée à tout moment aux salariés présents sur le chantier, par les inspecteurs des organismes de recouvrement, ainsi que par tout agent de contrôle compétent en matière de travail illégal (inspection du travail, gendarmerie, administration fiscale…). 

Le maître d’ouvrage ou le donneur d’ordre peut également demander que les salariés de son cocontractant, de son sous traitant lui présentent leur carte BTP. 

En cas de manquement à l’obligation de déclaration, l’employeur ou l’entreprise utilisatrice d’un salarié intérimaire s’expose à une amende administrative prononcée par l’autorité administrative compétente sur le rapport motivé d’un agent de contrôle de l’inspection du travail ou d’un agent habilité à lutter contre le travail illégal. 

Le montant maximal de l’amende est fixé à 2 000 € par salarié concerné, ou 4 000 € dans le cas d’une récidive, dans la limite d’un montant total de 500 000 €. 

Pour en savoir plus sur la demande de carte et son déploiement régional

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmarkClose
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Parcours coordonnés renforcés : un décret précise les modalités de remboursement

Un décret daté du 15 novembre 2024 est paru au Journal officiel pendant le week-end. Ce décret porte sur la prise en charge et le remboursement des parcours coordonnés renforcés. Le texte s'applique dès aujourd'hui, 18 novembre 2024. Il fixe les conditions de mise en œuvre des parcours coordonnés renforcés, leurs modalités de remboursement et de prise en charge ainsi que la procédure de déclaration, auprès des agences régionales de santé, des équipes intervenant...

PLFSS 2025 : le gouvernement prêt à des concessions sur les hausses de cotisations

Alors que le Parlement continue d'examiner - avec des perspectives fort incertaines - le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, Laurent Saint-Martin, le ministre du Budget et des Comptes Publics, s'est exprimé, hier sur LCI, au sujet de la partie recettes de ce texte. D'une part, il s'est positionné au sujet de la demande formulée par Patrick Martin, le président du MEDEF, d'une mise en place d'une forme de TVA sociale afin d'accroître les...