Revendications en secteur hospitalier : FO reste déterminé

Cet article provient du site du syndicat FO.

Depuis des semaines et des mois, les conflits se succèdent dans les hôpitaux, le secteur médico-social, les EHPAD et les cliniques (Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, CHU de Nantes, de Tours, de Bordeaux, CH de Cayenne, CH du Mans, de Saint-Nazaire, du Contentin, CHS du Vinatier, CHS du Rouvray, de l’Yonne, de Sainte-Gemmes, de Saint Egrève, …). 

Après le succès de la grève du 8 novembre 2016, la nouvelle mobilisation du 7 mars 2017 et l’importante manifestation nationale à Paris expriment pleinement la situation présente, où élections ou pas, les salariés hospitaliers continuent de rejeter massivement la loi Bachelot et la loi Touraine, comme ils combattent les GHT qui entendent accélérer les restructurations en fondant 850 hôpitaux dans 135 groupements hospitaliers. 

Les hospitaliers poursuivent la bagarre pour les revendications (effectifs, conditions de travail, salaires…) en développant le rapport de force. Par la mobilisation sous différentes formes (grèves, débrayages, assemblées générales, rassemblements, délégations massives devant les directions, les conseils de surveillance, les ARS, etc.), avec FO, souvent dans l’action commune, ils réussissent à bloquer les projets destructeurs ou à défaut à ralentir considérablement ces mesures réactionnaires. Cela a été le cas récemment au Vinatier, au CHU de Rouen, au CH du Cotentin, au CHS de Sainte-Gemmes sur Loire, à la polyclinique de Cholet, etc. 

Ces mobilisations sont un signe qui ne doit tromper personne ! Quel que soit le prochain gouvernement, les hospitaliers savent qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes, c’est à dire sur leur capacité à organiser avec leurs syndicats la résistance pour défendre le maintien des services, des lits, des postes, des hôpitaux et préserver les garanties collectives (Statuts, conventions collectives…) dont certains candidats à la présidentielle n’hésitent pas à dire que, s’inscrivant dans la lignée de l’action des gouvernements de ces dix dernières années, ils poursuivront et chercheront à accentuer leurs attaques pour détruire l’ensemble de ces acquis. 

Nous sommes prêts et déterminés à poursuivre la résistance ! 

Compte-tenu des enjeux considérables pour la population que représentent la santé, la Sécurité Sociale et l’Hôpital Public, notre Fédération FO considère que nous avons eu raison de réunir 420 délégués en octobre 2016 contre les GHT et pour les revendications, qui ont ouvert la voie à la grève du 8 novembre et à la manifestation nationale. 

Nous avons eu raison d’organiser, dans l’action commune avec la CGT et SUD, la grève et la manifestation nationale du 7 mars pour l’abrogation des lois Touraine, Bachelot et El Khomri. Cette mobilisation a rencontré le soutien et la participation d’autres secteurs (Sécurité Sociale, pôle emploi, EDF, Fonction Publique Territoriale, enseignement…) et de nombreuses Unions départementales. 

La poursuite des grèves et des actions en ce moment dans de nombreux établissements indiquent que les hospitaliers sont déterminés à poursuivre, avec nous, le rapport de force, y compris s’il le faut cet été. 

C’est dans ce cadre que nous renforçons notre implantation, en développant le syndicalisme libre et indépendant. En ne lâchant rien, en agissant sur les revendications, nous avançons dès maintenant sur l’objectif des 100 000 adhérents. 

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