Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat l’UNSA
29 février 2016- Luc Berille, secrétaire général, Florence Dodin, secrétaire générale adjointe, Vanessa Jereb, secrétaire nationale et Dominique Corona, secrétaire national ont été reçus ce matin par Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du dialogue social.
Lors de cette rencontre, l’UNSA a regretté le manque de concertation préalable à l’élaboration du projet de loi. Elle s’est félicitée de l’annonce faite par le Premier ministre de retarder la présentation de ce projet de loi en Conseil des Ministres.
Cependant l’UNSA a demandé que des dispositions régressives pour les salariés soient d’ores et déjà retirées du texte telles que :
les dispositions sur le licenciement économique
la barémisation des indemnités prud’homales
L’UNSA a rappelé son opposition au referendum d’entreprise, indiquant que la loi de 2008 avec un droit d’opposition à 50% suffisait et aux mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral de l’employeur.
L’UNSA, en parallèle, a indiqué tout l’intérêt qu’elle portait aux dispositifs concernant le CPA, les travailleurs détachés, la VAE renforcée….
L’UNSA s’est dite prête à participer à la concertation qui devrait s’ouvrir dans les prochains jours.
Ces échanges devraient permettre d’équilibrer un texte qui, en l’état, n’est pas acceptable.
L’UNSA souhaite qu’avant la réunion de l’intersyndicale prévue dans ses locaux jeudi 3 mars à 9h 30, des annonces fortes soient faites par le gouvernement.