Cet article provient du site du syndicat CFE-CGC.
En recevant le 23 mai les responsables des organisations syndicales représentatives, le président de la République a engagé la phase de concertation sur son projet de réforme du Code du travail.François Hommeril, président de la CFE-CGC, a rappelé que « c’est la compétitivité des entreprises, les compétences des salariés et les investissements qui créent le dynamisme nécessaire à créer des emplois. À ce titre, les prétendus “freins à l’embauche” qui seraient dus à la complexité du Code du travail restent du domaine du fantasme. »Par la voix de son président, la CFE-CGC a rappelé son attachement à la négociation en entreprise et à son développement. Il a soulevé également le besoin de sécuriser les acteurs pour maintenir un dialogue social de qualité. Il a dans le même temps rappelé l’impérieuse nécessité de protéger l’espace de ce dialogue du rapport de force économique qui pousse à l’abaissement de la norme sociale.Le président de la CFE-CGC a enfin tenu à affirmer que si l’évolution des Institution représentatives du personnel (IRP) dans une entreprise à la gouvernance rénovée est un sujet important et ambitieux, c’est aussi le dernier dossier à supporter d’être traité dans l’urgence.Enfin, François Hommeril souligne le climat très positif d’écoute, de dialogue et de construction dans lequel s’est déroulé l’entretien avec le président de la République.