Le coût de la protection sociale est au coeur des débats catégoriels. Alors que le gouvernement cherche une solution pour améliorer la protection sociale des travailleurs “ubérisés” des plateformes, les auteurs de livres se plaignent à la fois de devoir financer leur protection sociale et de ne pas bénéficier d’une protection suffisante!
La France compterait 270.000 auteurs, qui se préparent aux États Généraux du Livre où seront évoquées les problématiques de ce métier à part. Le Conseil Permanent des Écrivains a déjà exprimé de nombreuses revendications contre l’extension des cotisations retraites à l’ensemble des auteurs. “Les auteurs n’acceptent pas d’être laissés pour compte au moment où le gouvernement confirme la mise en œuvre de nouvelles réformes importantes au 1er janvier 2019 : compensation de la CSG, réforme du régime social des auteurs, réformes des régimes de retraite, circulaire sur les revenus artistiques, retenue à la source de l’impôt sur le revenu, réforme de la formation professionnelle…” La principale mesure visée concerne les cotisations retraites des auteurs: “La mise en œuvre au 1er janvier 2019 d’une cotisation retraite au premier euro pour tous les auteurs, et non plus seulement les auteurs actuellement affiliés au régime de sécurité sociale des artistes-auteurs, entraînera automatiquement une baisse des revenus pour la majorité d’entre eux (notamment ceux jusqu’à présents qualifiés d’assujettis).”
Où l’on découvre que la protection sociale monopolistique a un coût.
Les ubérisés seront-ils protégés?
Selon Le Monde, le gouvernement cherche une solution pour améliorer la protection sociale des travailleurs “ubérisés” sur les plateformes. On sait que ces travailleurs ont généralement le statut d’auto-entrepreneur. L’objectif consisterait à leur accorder une protection analogue à celle des salariés. Un certain nombre de plate-formes (dont Uber…) refusent toutefois de mettre le main à la poche pour ces “collaborateurs” d’un nouveau genre. Une fois de plus, le coût de la protection sociale devient un point charnière de l’évolution sociale en France.
SAMU: les langues se délient
Après la mort de Naomi malgré un appel au SAMU, à Strasbourg, les langues se délient. D’autres affaires se font jour. C’est notamment le cas avec le magazine Marie-Claire, qui raconte une nouvelle histoire qui fait froid dans le dos. “Un après-midi de novembre 2007 en rentrant de l’école, Noélanie confie à sa mère avoir très mal à la tête. « Maman, ils m’ont étranglée. » Noélanie perd connaissance, puis se met à convulser. Christine appelle le Samu. Au bout du fil, on lui assure qu’il n’y a rien à craindre. « Ça arrive de faire des convulsions. Madame rassurez-vous. » Déjà 14 minutes que Noélanie convulse et que Christine supplie le Samu de se déplacer. Rien n’y fait. On lui répond sèchement : « Vous n’êtes pas médecin Madame. Ce n’est pas à vous de nous dire si on doit venir ou pas. »”
L’enfant mourra le lendemain à l’hôpital.
Congé parental: la France ne veut pas de son européanisation
Alors qu’Emmanuel Macron lançait quelques piques à la chancelière Merkel sur son (manque d’)engagement européen, la France faisait capoter un projet de directive européenne améliorant le congé parental pour les pères. La Commission proposait que ceux-ci bénéficient d’une indemnisation pendant 4 mois après la naissance. La France a considéré que le dispositif était trop coûteux. En matière d’engagement européen, il y a parfois loin de la coupe aux lèvres.