Prévoyance généralisée : l’Unsa se dit favorable

Cette publication provient du site de l’Unsa.

Le 28 mai dernier, des députés ont déposé une proposition de loi visant à généraliser la prévoyance à tous les salariés (*). L’UNSA soutient naturellement cette perspective d’avancée sociale dont elle défend l’idée depuis longtemps.

Depuis 1947, la seule obligation prévue par la loi en matière de prévoyance consiste à assurer les cadres sur le risque décès.

Si dans les faits nombre de salariés sont -plus ou moins bien- couverts par des garanties décès, invalidité et incapacité, l’OCDE estime néanmoins que 7 actifs sur 10 sont insuffisamment couverts et que 2 actifs sur 10 ne le sont pas du tout.

32% des travailleurs de France risqueraient de passer sous le seuil de pauvreté s’ils devaient renoncer à 3 mois de leur revenu.

Ne cédant pas à la fatalité, l’UNSA milite depuis des années en faveur de la généralisation de la prévoyance à tous les travailleurs.

Selon nous, elle doit être financée a minima à 50% de son coût par les employeurs, qu’ils soient publics ou privés.

C’est pourquoi l’UNSA soutient la proposition de loi visant à généraliser la prévoyance dans les entreprises du privé.

Dans sa rédaction initiale, ce dispositif permettrait à chacun de se prémunir contre les aléas de la vie dont certains peuvent être dramatiques sur le plan financier, et ce que l’on soit cadre ou non.

L’UNSA estime cependant nécessaire d’y inclure des travailleurs qui en sont parfois éloignés, tels les saisonniers et les assistantes maternelles, entre autres. Ce texte de loi serait alors porteur d’une réelle avancée sociale.

(*) Ppl n° 2663 du 28 mai 2024

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