Dans une récente étude menée par l’organisation patronale CPME, 46% chefs d’entreprises ne savent pas si l’instauration du prélèvement à la source entraînera, ou non, des hausses des coûts vis à vis de leurs prestataires de paie ou de leur fournisseur de solution logiciel. 37% déclarent aussi ne pas être suffisamment informés.
D’ici moins d’un mois, le prélèvement à la source sera effectif. Pour autant, à quelques semaines du 1er janvier 2019, l’inquiétude des français vis à vis de nouveau système ne cesse de grandir. Chez les salariés d’abord puisque d’après un sondage Ipsos, 75% des salariés du privé pensent que leur entreprise ne sera pas prête pour l’entrée en vigueur du prélèvement à la source.
Les entreprises prêtes…mais pas trop
Du côté des patrons, 41% ne sont pas certains que leur entreprise sera prête d’ici le 1er janvier 2019. Et pour cause, 26% d’entre-eux affirment rencontrer des difficultés pour mettre en place le prélèvement à la source. Mieux, ce pourcentage augmente de même que la taille de la structure augmente.
Plus récemment, la CPME a mené, du 22 novembre au 4 décembre, une étude sur 528 entreprises. On y découvre que les entrepreneurs ne sont clairement pas tous logés au même office. Si 66% ont utilisé la préfiguration, cela consistait à préciser sur le bulletin de salaire le montant du prélèvement qui aurait été acquitté si le prélèvement avait été en vigueur, et que 72% ont communiqué auprès de leur salarié ; 37% des patrons déclarent ne pas être très informé sur le prélèvement à la source. Il s’agit essentiellement des TPE, des entreprises de moins de 10 salariés.
Mieux, près d’une entreprise sur deux (46%) n’a aucune idée de si le prélèvement à la source imputera une hausse ou non des coûts demandés par le prestataire de paie ou le fournisseur de solution logiciel.