Cet article provient du site du syndicat FO.
À moins de trois mois de l’élection présidentielle, FO a rendu publiques, le 20 février, ses analyses et revendications. Elle restera dans son rôle d’organisation syndicale en ne donnant aucune consigne de vote.
Il ne s’agit pas de se positionner par rapport aux candidats, mais de marquer le terrain en exposant les positions de FO, a expliqué Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO le 20 février. C’est utile aujourd’hui, mais aussi pour demain, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle.Parmi les revendications de FO figure l’abrogation de cinq points clés de la loi Travail, dont ceux sur l’inversion de la hiérarchie des normes et sur la médecine du travail. Jean-Claude Mailly a notamment mis en garde contre des dispositions qui conduisent à un effondrement de la négociation collective.En finir avec les logiques d’austéritéFO souhaite par ailleurs la révision des traités européens pour en finir avec les logiques d’austérité. Un point essentiel, car les questions européennes conditionnent des déclinaisons dans chaque pays.
Jean-Claude Mailly a aussi insisté sur l’attachement de FO au paritarisme, la gestion conjointe par les partenaires sociaux d’organismes en lien avec la feuille de paie comme l’Assurance chômage ou la Sécurité sociale. Car il convient de garantir l’avenir des régimes de protection sociale collective et par conséquent celui des droits des salariés.Sur le service public, FO souhaite l’ouverture d’une concertation sur son rôle et ses missions, menée par France Stratégie – le Commissariat général à la stratégie et à la prospective. La désertification du territoire contribue à un sentiment d’abandon d’une partie des citoyens, rappelle Jean-Claude Mailly. Pas de programme donc pour FO mais des revendications, qui demeureront après la présidentielle.
Synthèse des revendications FO (pdf)