Le président Emmanuel Macron a fait face ce mardi 12 septembre, à la première grande mobilisation sociale de son mandat. Pour cette journée, la CGT a d’ores et déjà recensé plus de 180 manifestations dans les rues et 4 000 appels à la grève contre les ordonnances censées réformer le droit du travail.
“Réforme du code du travail : enfin !”, c’est en ces termes que la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) présente les cinq ordonnances qui vont redéfinir le droit du travail.
Paradoxale quand au même moment, la gronde s’organise sur les routes. Les fédérations CGT et FO des transports appellaient à s’opposer “par la grève et dans les manifestations au démantèlement du code du travail”. Si des coupures d’axes routiers n’étaient pas l’ordre du jour, des opérations escargots et de barrages filtrants aux péages autoroutiers ont eu lieu.
Une grève qui pourrait se répandre à d’autres secteurs !
C’est le scénario catastrophe qui pourrait avoir lieu puisque les transporteurs routiers n’étaient pas les seuls concernés par l’appel à la grève. Chez Air France, la CGT, FO et SUD avaient eux aussi déposé plusieurs préavis de grève pour le 12 septembre mais aucune estimation n’a été donnée.
La CGT a appellé le secteur pétrolier à stopper toute activité.
FO Chimie a rejoint la bataille. Pareil dans l’énergie où FO et la CGT ont déposés leurs préavis. Enfin, les industries électriques et gazières devraient être “directement impactées” par la décision de l’alliance Unsa – CFE – CGC.
Les villes de Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Nantes ont été principalement touchées. Mais c’est tout le territoire qui tournait au ralenti. Pour l’instant, le risque de pénurie n’a pas été évoqué.
Si cette première crise touche à sa fin, la CGT a lancé un second appel à la grève le 21 septembre.