Cette publication provient du site du syndicat CFE-CGC
La CFE-CGC partage l’objectif d’accompagner la transformation du pays via un investissement massif dans les compétences des salariés.La CFE-CGC négociera cette transformation afin que ce nouveau système permette réellement aux salariés d’être des acteurs éclairés pour bâtir leur parcours professionnel en toute sécurité.Il faut toutefois souligner que l’opérationnalité de certains pans du système à construire ne semble pas évident, notamment dans un temps si contraint, contenus de certains impératifs (disparition du Congés individuel de formation ; suppression de la notion d’heure pour le CPF), d’injonctions paradoxales (sélectivité/ouverture ; rapidité / qualité ; gestion de la complexité / simplicité d’accès) ou bien du flou sur le financement du dispositif universel (Compte Personnel de Formation) dans la lettre de cadrage.La CFE-CGC ira dans cette négociation pour :
- qu’un système de transition professionnel mutualisé perdure, pour permettre des transitions longues pour tous les salariés. Ces formations longues doivent se faire sur le temps de travail pour éviter que les salariés soient obligés de passer par la case chômage pour se former.
- qu’un accompagnement performant existe afin de ne pas laisser les salariés seuls face à un outil informatique pour s’orienter.
- poser la première brique d’une authentique prise en compte du capital humain en abordant les nécessaires questions de son développement et de l’accroissement de sa valeur par les compétences.
- clarifier le financement du CPF en fonction de la population bénéficiaire (salarié du privé, salarié du secteur public, indépendant).
Pour la CFE-CGC, la gestion de la transition, et donc du temps imparti pour la mise en œuvre réussie de ces transformations, sera primordiale.