Alors que les complémentaires santé ont proposé au gouvernement leur projet de mise en œuvre du tiers-payant généralisé, plusieurs acteurs s’inscrivent en faux.
C’est le cas des petites mutuelles comme le rapporte Le Figaro. L’Association diversité et proximité mutualiste (ADPM) s’oppose farouchement à ce projet car elle ne comprend pas comment les valeurs mutualistes pourraient perdurer au sein d’un groupement d’intérêt économique (GIE) géré par de grandes compagnies d’assurance.
Pour l’ADPM, le regroupement des mutuelles dans ce GIE serait un frein à l’autonomisation des mutuelles. L’ADPM émet également des doutes sur l’utilisation de la carte vitale comme moyen de support du tiers-payant (qui n’est qu’une proposition à l’heure actuelle) et préconise la création de cartes propres à chaque organisme assureur.