Près de 15 jours après sa condamnation par la Cour de cassation pour avoir appelé au boycott de Santéclair et des réseaux de soins en général, le syndicat des chirurgiens-dentistes de France (les CDF) annonce la prochain étape de sa lutte.
Les CDF n’en démordent pas, leur manière de s’opposer aux réseaux de soins et de dénoncer leurs dérives n’aurait absolument pas dépassé le cadre de leur activité syndicale. Le syndicat se pose en victime et refuse “de se laisser bâillonner” par une décision de justice qui “hypothèque l’avenir du dialogue social et de la représentation professionnelle en France“. Les CDF décident ainsi de saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour “protéger la liberté syndicale et la liberté d’expression“.