Nous évoquions récemment les turbulences que traverse la formation professionnelle de l’action sanitaire et sociale (CCN 51 et 66, entre autres). Début janvier, les employeurs entendaient réduire de manière drastique leur contribution financière, en diminuant la cotisation de 2,3 % à… 1,3 % ! L’avenir de l’OPCA de la branche, UNIFAF, semblait alors bien sombre.
Lors de la dernière réunion de branche consacrée à la formation professionnelle, qui s’est tenue le 5 mars, le patronat du secteur, représenté par l’UNIFED, s’est montré beaucoup plus ouvert. Il a proposé une cotisation de 2 %. Nul doute que certaines organisations syndicales accepteront cette proposition. La pérennité d’UNIFAF devrait donc être garantie.
Comme le souligne la CGT, le problème demeure toutefois du degré de mutualisation des ressources de la formation professionnelle. Les grands établissements appuient pour ne pas faire remonter toute la cotisation vers l’OPCA, afin de gérer seuls une partie des fonds. La proposition de l’UNIFED leur réserve la possibilité de gérer en interne 0,1 point de cotisation. Cette évolution pourrait bien ouvrir la voie à une dualisation de la formation professionnelle dans la branche.