La formation initiale au coeur des réflexions à la CFE-CGC

Cette publication provient du site du syndicat de salariés CFE-CGC.

La CFE-CGC et ses structures ont engagé un vaste travail sur la formation initiale, formulant plusieurs propositions en faveur des élèves et des enseignants. 

 

LA VISION DE LA CONFÉDÉRATION 

La formation tout au long de la vie est une notion essentielle pour la CFE-CGC. Elle se compose de deux parties : la formation initiale (de l’école primaire à l’université) et la formation continue (formation des actifs). Alors que la réforme portée par le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » change les dispositions relatives à la formation continue, la CFE-CGC a lancé, en parallèle, une réflexion sur la formation initiale. 

Ce projet, porté par Madeleine Gilbert, déléguée nationale confédérale en charge de la formation initiale, associe l’ensemble des syndicats CFE-CGC en charge du sujet : Action et Démocratie (public), CNGA (public), SNIRS (recherche), SYNEP (privé) et UNARED (recherche). Ce document, contenant 100 propositions, est une première étape. Les axes définis seront enrichis au gré des futures rencontres, réunions et réflexions du pôle éducation. 

 

LE CONTENU DU PROJET CFE-CGC 

  • Pour les élèves : recentrer l’action de l’école, développer l’orientation et favoriser l’ascenseur social

Les propositions portées visent, pour la plupart, à recentrer l’action de l’école sur l’acquisition des compétences dont elle a la charge, en prenant en compte les évolutions de notre société. La maîtrise des fondamentaux évaluée chaque année et conditionnant l’accès dans la classe supérieure, le passage tous les deux ans d’un examen type TOEIC permettant de prendre conscience de son niveau réel en langue, l’élévation du niveau du baccalauréat, la revalorisation des filières professionnelles ou le passage de tous les Master 2 en apprentissage sont autant de mesures portées par la CFE-CGC, notamment pour redonner aux différents diplômes leur valeur. 

L’orientation est également un point déterminant : l’Éducation nationale n’y arrivera pas seule, même si la formation des conseillers d’orientation est renforcée comme la CFE-CGC le demande. La présentation des filières et des métiers est aussi une responsabilité des branches, des entreprises et des professionnels. Le développement des passerelles doit permettre de rebondir après un échec ou une mauvaise orientation. Dernier point d’attention : l’aspect social. L’école est un des moteurs de l’ascenseur social et de l’égalité. Elle doit permettre à chacun d’étudier dans de bonnes conditions, peu importe sa situation personnelle, familiale ou géographique. La lutte contre les stéréotypes doit faire partie de ses missions. Les professeurs ne peuvent pas tout réussir sans le soutien des parents d’élèves. La confiance mutuelle qui doit exister est un chantier de tous les jours. 

  • Pour les enseignants : revaloriser les conditions de travail et faciliter les évolutions professionnelles

Si la CFE-CGC souhaite améliorer le quotidien des élèves, il faut également améliorer celui des enseignants : revalorisation des conditions de travail, possibilités d’évolutions et de formations professionnelles, accompagnement par l’Éducation Nationale… À l’heure où le gouvernement réforme la formation des salariés, il semblerait intéressant qu’il s’occupe également de la formation des fonctionnaires. 

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