Les dernières données de la dette publique viennent de tomber. La hausse de la dette de 16,6 Mds€ enregistrée au 2e trimestre 2019 entraine l’ensemble à 2 375,4 Mds€. L’Insee tient à souligner que si l’on exprime la dette en pourcentage du PIB, la dette est stable à 99,5%.
La publication fait le point sur les causes de la hausse de la dette et ce sont avant tout les dépenses de l’Etat et de ses administrations centrales qui dévissent une fois de plus. A l’inverse, les administrations publiques locales et de sécurité sociale semble globalement plus vertueuses.
La dette de l’Etat augmente de 21,5 Md€ au 2e trimestre 2019
L’Etat tire surtout la hausse de sa dette de l’augmentation de la dette négociable à long terme. Celle-ci a augmenté de 15,2 Mds€. A côté, les dépôts des correspondants du Trésor ont aussi augmenté de 5,2 Mds€ et la dette négociable à court terme croît de 1,1 Md€.
Ce n’est pas tout, l’Etat englobe aussi plusieurs organismes tels que SNCF Réseau dont la dette est en hausse de 0,8 Md€ ou les organismes divers d’administration centrale (Odac) qui s’endettent pour 0,5 Md€.
En revanche, une administration, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) rembourse une partie de sa dette, 0,3 Md€.
Les administrations locales généralement meilleures élèves que l’Etat
Du côté des administrations locales, les dettes ont tendance à diminuer avec le désendettement des départements (-0,8 Md€), des régions (-0,2 Md€), des communes (-0,1 Md€) et des syndicats d’administrations publiques locales (-0,1 Md€).
Pourtant, on voir que la région parisienne est bien moins vertueuse avec une hausse respective de l’endettement de 0,5 Md€ pour la Société du Grand Paris et pour Île-de-France Mobilités.
Du côté des administrations de sécurité sociale, la Cades de désendette de 5 Mds€, l’Unédic de 1,2 Md€, la CNAM de 0,2 Md€ et les hôpitaux publics de 0,2 Md€. Cependant, l’Acoss continue de s’endetter de 1,5 Md€.