La CGT invite à remettre la question de l’évasion fiscale au coeur du débat présidentiel

Cet article provient du site du syndicat CGT.

La CGT et ses organisations sont pleinement engagées dans la « Semaine Mondiale contre l’Evasion Fiscale ». 

Il y a un an, le 3 avril 2016 éclatait le scandale des Panama Papers, plus importante fuite d’informations jamais exploitée par des journalistes.

Pourtant, un an après, nous ne pouvons que constater que les réponses n’ont pas été à la hauteur du scandale :
les Etats rechignent à porter un coup d’arrêt aux sociétés écrans et aux banques. 

Le problème reste donc entier, et la question de la justice fiscale est sur la table : comment se fait-il que les plus riches continuent d’échapper à l’impôt, que les systèmes fiscaux deviennent de plus en plus régressifs, tandis que les mesures d’austérité se multiplient et que les services publics se décomposent ? 

Un an après les Panama Papers, la CGT et ses organisations, organisations de la société civile, ONG, participons à la « semaine de mobilisation contre l’évasion fiscale » et appelons les candidat-e-s à s’engager à : 

mettre un terme aux sociétés écrans et aux trusts qui facilitent la fraude fiscale ; lutter contre l’évasion fiscale des grands groupes en imposant la transparence sur leurs activités et les impôts qu’ils paient ; cesser la course à la concurrence fiscale en promouvant au niveau européen un taux plancher pour l’impôt sur les sociétés et en réduisant le nombre et le coût des niches fiscales et des régimes dérogatoires ; mettre un terme à l’impunité fiscale en renforçant les effectifs des administrations impliquées dans la traque des délinquants financiers et en réorganisant en profondeur l’organisation de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. 

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