Cet article a été initalement publié sur le site d’organisations d’employeurs CGPME.
Les chiffres sont terribles et sans appel. Le chômage de masse progresse inexorablement en France. Notre pays a détruit près de 600 000 emplois depuis le début de la crise en 2008. Et même si, sur un an l’économie française a créé près de 38 000 emplois, il en faudrait, compte tenu des nouveaux entrants sur le marché du travail, plus de 120 000 pour que la courbe du chômage amorce enfin cette baisse tant attendue.
Dans ce contexte, il faut avant tout réaffirmer qu’une entreprise ne crée de l’emploi que si son carnet de commandes le lui permet. Mais la seule visibilité de l’activité ne suffit pas et bon nombre d’entreprises rechignent aujourd’hui à embaucher par peur de se retrouver dans l’impossibilité de revenir en arrière en cas de retournement de l’activité. Le risque entrepreneurial se double actuellement d’un risque social quasiment impossible à appréhender.
“Il faut surtout travailler sur le levier des charges sociales”, estime François Asselin, président de la CGPME, sur France Info