Ce communiqué provient du site du syndicat de salariés CFE-CGC.
La CFE-CGC a pris la décision à l’unanimité de son comité directeur réuni le 29 avril 2024 de signer le texte proposé par l’U2P.
En effet, ce texte permet de répondre, pour partie à la lettre d’orientation en simplifiant l’écosystème des dispositifs de reconversion et d’expérimenter une mutualisation pour tenter d’enlever un frein à l’embauche de personnel à compétences manuelles de plus de 55 ans.
De plus, il introduit l’automaticité entre l’obtention de la certification lors d’une période de reconversion et l’obtention, au minimum, du niveau de classification associé dans la branche dont dépend l’entreprise.
Cette automaticité est demandée depuis de très longues années, et c’est la CFE-CGC qui l’a obtenue !
Nous espérons que cette reconnaissance automatique de la plus-value du salarié aidera à relancer l’ascenseur social et permettra de retrouver l’excellence technique dont la France a tant besoin.
En revanche, durant cette réunion, la CFE-CGC a pris la décision de ne pas signer le texte CETU, en raison des manques toujours importants qui rendent le projet très difficilement viable pour les salariés. Le financement de la revalorisation des sommes déposées sur le compte et des frais de gestion, la garantie du compte, la couverture sociale du salarié pendant son utilisation sont autant de sujets non solutionnés par le texte.
La CFE-CGC a apprécié la façon de négocier lors de cette prolongation à l’U2P. Elle s’est déroulée dans un esprit d’écoute mutuelle et une vraie volonté de résoudre les problèmes évoqués ensemble, tout en respectant les points de vue de chacun. De plus, les textes produits vont à l’essentiel et ne noient pas le lecteur dans une logorrhée destinée à remplir un texte avec du vide juridique, mettant ainsi en pratique la simplification et l’efficience tant vantées par la partie patronale en général.
LA CFE-CGC ne peut qu’espérer que la prochaine négociation interprofessionnelle s’inspire fortement des pratiques mises en œuvre durant cette négociation avec l’U2P afin de retrouver la voie du consensus.