Cet article provient du site du syndicat CFDT.
Dès les résultats du premier tour de la présidentielle connus, la Commission exécutive de la CFDT a appelé « toutes celles et tous ceux qui sont attachés à notre République à se mobiliser pour battre la candidate du Front national, dimanche 7 mai et donc à voter Emmanuel Macron ».
Pour la CFDT qui s’est toujours battue contre les totalitarismes, de droite comme de gauche, la xénophobie et le rejet de l’autre, « le Front national n’est pas une option ». « Ses idées constituent une menace pour la démocratie, la solidarité, la justice sociale et l’égalité. » Et Laurent Berger d’enfoncer le clou : « Face à la menace que fait peser sur la France et l’Europe la présence de Marine Le Pen au second tour, chacun doit prendre ses responsabilités et appeler au sursaut démocratique. » C’est pourquoi la CFDT participera, jusqu’au second tour, à toutes les initiatives visant à rassembler les citoyens qui s’engagent pour une France tolérante, fraternelle, généreuse et ouverte sur l’Europe et le monde. Pour autant, cet appel de la CFDT n’est pas un blanc-seing au futur président de la République, bien au contraire, il pose une exigence envers le prochain locataire de l’Élysée : la Confédération, comme tous les travailleurs, est en attente d’une « dynamique porteuse de progrès social pour tous ».
Cette prise de position forte de la CFDT a entraîné des dégradations sur le bâtiment du siège de la Confédération ainsi que des menaces de mort. La CFDT, qui a bien entendu porté plainte suite à ces actes inqualifiables et indignes d’une démocratie, « est et restera intransigeante face aux attaques et aux violences de tous les extrêmes, de droite comme de gauche ».